Publicado

2013-01-01

Stylistique de la Phrase vernienne sous l’optique de la textométrie

Stylistics of Jules the Vernian Phrase from the Perspective of Textometry

Estilística de la frase verniana desde la perspectiva de la Textometria

Palabras clave:

Jules Verne, statistiques lexicales, la phrase, la ponctuation (fr)
Jules Verne, lexical studies, the sentence, punctuation (en)
Jules Verne, estadísticas lexicales, la frase, la puntuación (es)

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Autores/as

En 2010, nous avons établi un grand corpus de l’œuvre de Jules Verne qui dépasse les six millions de mots et qui nous a permis une approche différente de sa production littéraire. Grâce aux nouveaux outils informatiques dont nous disposons de nos jours, nous pouvons entreprendre des recherches statistiques assez fiables et objectives sur des corpus de grande taille. Les résultats de ces analyses textométriques sont impartiaux et objectifs. La textométrie intervient alors comme la science de la statistique lexicale afin de faire l’inventaire de la production littéraire d’un auteur, dans ce cas Jules Verne, et pouvoir ainsi l’analyser sous le regard de la statistique. Dans cet article, nous faisons une coupure transversale du texte afin d’apercevoir le comportement de la phrase vernienne et son rythme. En outre, nous étudierons la longueur des mots qui composent le corpus Verne, nous nous arrêterons sur chaque signe qui compose la ponctuation forte pour établir les caractéristiques générales de la phrase, nous étudierons en détail les signes composant la ponctuation faible capitaux pour établir la segmentation interne de la phrase. D’abondants histogrammes illustrent le développement théorique de cet article.
In 2010 we established a vast corpus of Jules Verne that exceeds 6 million words and has allowed us to approach his work from a different lens. Computing resources at our disposal today allow us to fairly develop reliable and objective statistical approaches in large corpus. Results of these textometric analyses are impartial and objective. Textometry then acts as the science of lexical statistics in order to provide an overview of the literary production and analysis of an author, in this case Jules Verne. This study presents a cross section of the text to examine the behavior and rhythm of Verne's phrase from the inside. Among other things, we will study the length of the words that comprise the corpus of Jules Verne; we will detail each of the signs that make up the strong punctuation to establish the general characteristics of the sentence. We will also review specifics of the signs that are part of the weak punctuation, which, in turn, are essential to establish the internal segmentation of the phrase. Abundant histograms illustrate the theoretical development of this article.

En el año 2010 establecimos un amplísimo corpus de Jules Verne que sobrepasa los 6 millones de palabras y que nos ha permitido un acercamiento a su obra desde una arista diferente a la tradicional. Hoy día disponemos de valiosos recursos informáticos que nos permiten hacer enfoques estadísticos bastante fiables y objetivos en corpus extensos. Los resultados de estos análisis textométricos resultan imparciales y objetivos. La textometría interviene entonces como la ciencia de la estadística lexical con el fin de hacer el inventario y análisis de la producción literaria de un autor, en este caso Jules Verne. En este artículo se realiza un corte transversal del texto, para mirar desde adentro el comportamiento de la frase verniana y su ritmo. Estudiaremos entre otros puntos la longitud de las palabras que componen el corpus de Jules Verne, detallaremos cada uno de los signos que componen la puntuación fuerte para establecer las características generales de la frase, revisaremos detalles de los signos que componen la puntuación débil capitales para establecer la segmentación interna de la frase. Abundantes histogramas ilustrarán el desarrollo teórico de este artículo.

Stylistique de la Phrase vernienne sous l'optique de la textométrie

Estilística de la frase verniana desde la perspectiva de la Textometria

Stylistics of Jules the Vernian Phrase from the Perspective of Textometry

José Gregorio Parada
jgregorioparada@gmail.com
Profesor de Literatura, cultura y lengua francesas en el Departamento de Francés de la Escuela de Idiomas Modernos en la Universidad de Los Andes en Mérida, Venezuela


Résumé

En 2010, nous avons établi un grand corpus de l'œuvre de Jules Verne qui dépasse les six millions de mots et qui nous a permis une approche différente de sa production littéraire. Grâce aux nouveaux outils informatiques dont nous disposons de nos jours, nous pouvons entreprendre des recherches statistiques assez fiables et objectives sur des corpus de grande taille. Les résultats de ces analyses textométriques sont impartiaux et objectifs. La textométrie intervient alors comme la science de la statistique lexicale afin de faire l'inventaire de la production littéraire d'un auteur, dans ce cas Jules Verne, et pouvoir ainsi l'analyser sous le regard de la statistique. Dans cet article, nous faisons une coupure transversale du texte afin d'apercevoir le comportement de la phrase vernienne et son rythme. En outre, nous étudierons la longueur des mots qui composent le corpus Verne, nous nous arrêterons sur chaque signe qui compose la ponctuation forte pour établir les caractéristiques générales de la phrase, nous étudierons en détail les signes composant la ponctuation faible capitaux pour établir la segmentation interne de la phrase. D'abondants histogrammes illustrent le développement théorique de cet article.

Mots-clefs: Jules Verne, statistiques lexicales, la phrase, la ponctuation.


Resumen

En el año 2010 establecimos un amplísimo corpus de Jules Verne que sobrepasa los 6 millones de palabras y que nos ha permitido un acercamiento a su obra desde una arista diferente a la tradicional. Hoy día disponemos de valiosos recursos informáticos que nos permiten hacer enfoques estadísticos bastante fiables y objetivos en corpus extensos. Los resultados de estos análisis textométricos resultan imparciales y objetivos. La textometría interviene entonces como la ciencia de la estadística lexical con el fin de hacer el inventario y análisis de la producción literaria de un autor, en este caso Jules Verne. En este artículo se realiza un corte transversal del texto, para mirar desde adentro el comportamiento de la frase verniana y su ritmo. Estudiaremos entre otros puntos la longitud de las palabras que componen el corpus de Jules Verne, detallaremos cada uno de los signos que componen la puntuación fuerte para establecer las características generales de la frase, revisaremos detalles de los signos que componen la puntuación débil capitales para establecer la segmentación interna de la frase. Abundantes histogramas ilustrarán el desarrollo teórico de este artículo.

Palabras clave: Jules Verne, estadísticas lexicales, la frase, la puntuación.


Abstract

In 2010 we established a vast corpus of Jules Verne that exceeds 6 million words and has allowed us to approach his work from a different lens. Computing resources at our disposal today allow us to fairly develop reliable and objective statistical approaches in large corpus. Results of these textometric analyses are impartial and objective. Textometry then acts as the science of lexical statistics in order to provide an overview of the literary production and analysis of an author, in this case Jules Verne. This study presents a cross section of the text to examine the behavior and rhythm of Verne's phrase from the inside. Among other things, we will study the length of the words that comprise the corpus of Jules Verne; we will detail each of the signs that make up the strong punctuation to establish the general characteristics of the sentence. We will also review specifics of the signs that are part of the weak punctuation, which, in turn, are essential to establish the internal segmentation of the phrase. Abundant histograms illustrate the theoretical development of this article.

Keywords: Jules Verne, lexical studies, the sentence, punctuation.


Pendant les trois dernières décennies, les études textométriques, c'est-à-dire des études statistiques du discours, ont pu être développées de telle façon qu'elles permettent aujourd'hui une approche « millimétrique » du texte. Un bon nombre d'auteurs a été réétudié sous cette nouvelle dimension, notamment par le propre concepteur du programme Hyperbase Étienne Brunet.

Dans cet article, nous présentons, dans un premier temps, quelques idées sur la constitution du corpus Jules Verne (1828-1905) et quelques notions sur le logiciel Hyperbase comme outil capital pour la démarche textométrique. Finalement, nous présentons la phrase vernienne dans tous ses détails comme fil conducteur de cet article.

Un nombre important de textes a été rassemblé dans le corpus afin d'en faire une analyse statistique la plus exhaustive possible avec des outils technologiques assez performants.

Plus de quatre-vingts textes ont été récupérés et organisés en ordre chronologique. Trois genres cohabitent dans ce corpus : nouvelles, essais et romans, constituant ces derniers un pourcentage très représentatif de l'œuvre vernienne. Le corpus contient 59 fichiers dont 56 représentent des romans, et les trois restants 18 nouvelles et 9 essais. Ce corpus ne contient pas les œuvres dites « remaniées » par son fils Michel, d'autres écrites en collaboration ou celles parues sous sa signature, appartenant intégralement à d'autres auteurs.

Méthodes et outils informatiques utilisés

Le logiciel que nous utilisons, Hyperbase, a été conçu par Etienne Brunet du laboratoire Bases, Corpus et Langage (CNRS-Université de Nice Sophia-Antipolis), associé à l'étiqueteur Cordial (Mayaffre, 2004 : 16), et permet quatre traitements de façon intégrale et simultanée du texte brut : mots traités tels qu'ils ont été écrits ; du texte lemmatisé : les mots sont ramenés à leur canon (“vient” = “venir”) ; des codes grammaticaux : les mots reviennent à leur catégorie ou fonction grammaticale (“vient” = verbe à la troisième personne du singulier au présent ; et des structures syntaxiques : le discours est ramené à ses enchaînements syntagmatiques (“le ballon s'éleva” = déterminant+nom+verbe...).

De ce logiciel, nous pouvons ajouter de manière synthétique qu'il possède deux grandes fonctions : une dite « documentaire » et l'autre statistique. La fonction documentaire nous donne la possibilité de naviguer autour du texte, de classer ses composants en lemmes et codes et de repérer facilement les passages liés par des traits caractéristiques à la manière d'un moteur de recherche. La seconde fonction d'Hyperbase peut nous permettre, entre autres, de connaître le degré d'utilisation d'un trait linguistique, d'avoir accès à la représentation graphique de la distribution des termes et au calcul de la distance entre textes, en passant par l'analyse factorielle de correspondances et analyses arborées.

Dans cet article, nous allons étudier, grâce à notre outil informatique, la longueur du mot et bien évidemment la longueur de la phrase, deux variables qui déterminent le rythme. Quant à la segmentation à l'intérieur de la phrase, nous ferons une analyse sommaire des signes de ponctuation suivants : la virgule, le point-virgule, les deux-points et les parenthèses.

La phrase vernienne et son rythme

La notion de phrase est liée à celle de ponctuation. À l'écrit, une phrase est considérée délimitée par deux ponctuations fortes, notion très pratique en textométrie pour la réalisation de calculs de longueur de phrases et d'autres qui en dérivent. Par ponctuation forte nous comprenons le point, le point d'exclamation, le point d'interrogation et les points de suspension, signes de ponctuation étudiés ici en détail.

La longueur du mot

« La longueur du mot contribue à conférer au texte son rythme. Ainsi l'étude de la longueur du mot permet-elle de distinguer les traits stylistiques particuliers d'un écrivain, d'une œuvre ou bien d'un genre littéraire » (Kastberg M., 2006 : 90). Une des fonctions d'Hyperbase permet de comptabiliser et de classer les mots selon leur longueur. D'après cette fonction, 11 groupes de mots sont proposés selon qu'ils sont composés par une lettre (g1), deux lettres (g2), et ainsi de suite.

Pour le corpus Jules Verne, la prédominance retombe sur les groupes 2, 3, 4 et 5 dans l'ordre décroissant. Ces premières classes regroupent notamment un bon nombre de mots-outils. Pour les moins fréquents, nous avons dans l'ordre d'importance: g11, g10, g1, g8 et g9. À titre d'exemple, le groupe 2 compte au total 1.340.161 mots contre 15.789 mots appartenant au groupe 11.

Il paraît évident, pour la plupart des textes, de constater comme une compensation entre les groupes de mots courts et de mots longs (voir Figure 1). Les excédents des premiers sont équilibrés avec un déficit des seconds et vice versa. Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse, par exemple, montre un déficit de mots courts au profit des mots longs. Seconde Patrie, au contraire, est riche en mots courts et déficitaire en mots longs (excepté le g8). D'autres textes, comme Invasion de la mer, présentent un excédent assez homogène dans presque tous les groupes. Tribulations d'un Chinois en Chine est, de son côté, déficitaire dans tous les groupes sauf pour celui de mots composés par trois lettres à cause peut-être de la profusion de mots et noms propres d'origine chinoise si présents dans le texte.

Du point de vue du genre, dans le premier recueil des nouvelles, il y a une prédilection pour les mots de longueur moyenne, et un déficit de mots courts et de mots assez longs, schéma qui varie légèrement pour le deuxième recueil où les mots de longueur 10 se montrent excédentaires : seul le groupe 4 se détache comme excédentaire et pour les groupes 2, 3, 7, 8 et 9 s'accentuent les bâtons déficitaires. Les essais attirent les extrêmes 1, 2, 10 et 11 comme excédentaires, tandis que ce sont les groupes 3, 4, 5 et 7 qui y sont en déficit. Les romans, pour lesquels la lecture chronologique nous rend un grand service, suggèrent que les premiers textes sont friands de mots longs pour les abandonner progressivement au profit de mots courts. Les enfants du capitaine Grant, Le pays des Fourrures, Aventure de trois Russes et de trois Anglais, Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse, Les aventures du capitaine Hatteras et Vingt mille lieues sous les Mers, De la Terre à la Lune, Hector Servadac, Sans dessus dessous, entre autres, constituent des exemples de romans spécifiques quant à l'usage des mots longs. En effet, un bon nombre des romans scientifiques se trouve placé dans cette liste, ce qui nous fait croire que l'utilisation du vocabulaire technique fait augmenter la proportion de mots longs. Dans un deuxième classement, pour les mots de longueur moyenne, nous trouvons des romans tels que La Jangada, Nord contre Sud, Deux ans de Vacances, Le Château des Carpathes, Mathias Sandorf, etc. Parmi les textes présentant un excédent de mots courts nous trouvons : Les Histoires de Jean-Marie Cabidoulin, Mistress Branican, Les frères Kip, Claudius Bombarnac, Seconde Patrie, César Cascabel, Face au Drapeau et Maître Antifer. Plus de dialogues, moins de description, un langage familier et beaucoup moins technique sont des paramètres qui peuvent expliquer de fortes concentrations de mots courts.

La ponctuation forte

Une observation importante, par rapport à la segmentation de la phrase, est liée à la paternité de la ponctuation. Très souvent, les auteurs doivent répondre à des demandes de correction de la part de l'éditeur, à tel point que les publications se révèlent très différentes des textes originaux. Dans le cas de Jules Verne, les biographes ont signalé qu'une correspondance fréquente s'est établie très rapidement entre l'auteur et son éditeur qui rend compte de constantes modifications, imposées par Hetzel, qui touchent à la fois à la forme et au fond. L'éditeur a des soucis commerciaux. Il veut que les livres de son auteur le plus populaire restent compréhensibles, d'autant plus que le public visé préfère peut-être un discours simple, bien segmenté, et, donc, sans trop de complications stylistiques. Par ailleurs, sans dépasser les limites des nombreuses corrections d'auteurs comme Balzac, Verne, lui-même, coûte beaucoup d'argent à l'éditeur pour les corrections des épreuves assez récurrentes, situation qui génère même des reproches de la part de Hetzel fils. Ceci arrive après une réclamation de Michel Verne liée aux droits d'auteur jamais perçus par son père de son vivant pour certaines publications peu ou pas explicites dans les contrats. Dans les deux cas, la segmentation interne originale est en question car elle est en soi un point fragile lors des corrections, qu'elles viennent de la part de l'éditeur ou de l'auteur lui-même. Dans ce travail, malheureusement, nous ne rendons compte que du produit de la publication, c'est-à-dire, de ce que laisse voir la ponctuation des textes déjà fixes après leur publication.

L'usage des signes de ponctuation forte varie selon l'auteur, l'époque et le discours. Ici, ils nous intéressent comme délimiteurs de phrases.

Le point

Le point peut, nonobstant, se trouver à l'intérieur d'une phrase sans être marqueur de fin. C'est le cas de certaines abréviations (par exemple, 'etc.' employée 343 fois) ou siglaisons (en nombre négligeable). L'une des plus courantes abréviations chez Verne est 'M.', représentée 7 490 fois dans notre corpus contre 243 543 fois que la forme du point a été employée au total. La soustraction de tous les points employés comme abréviations (8 655) du total des points employés nous donne 234 888 comme marqueurs de fin de phrase.

Le point se montre excédentaire au début de carrière pour manifester, par la suite, une baisse constante, exception faite des romans suivants : Le Château des Carpathes, Chemin de France, Les frères Kip et Bourses de voyage, où les écarts excédentaires sont très importants. Il se dévoile, par contre, très déficitaire dans Sphinx des glaces, roman qui se veut une continuation des Aventures d'Arthur Gordon Pym de Poe (voir Figure 2).

Le point d'exclamation

Il occupe la deuxième position avec 57.972 occurrences. Il s'agit de l'une des ponctuations fortes dites « affectives ». Le point d'exclamation est révélateur de surprise, de joie, d'admiration. En effet, nous avons trouvé que le point d'exclamation maintien des écarts positifs notamment dans la période intermédiaire de la production vernienne, période de reconnaissance internationale pour l'auteur. Dans cette période nous apercevons une longue liste de romans inaugurée par Hector Servadac et culminant par César Cascabel. Les biographes de Verne sont unanimes pour reconnaître que c'est à partir de la décade des années 90 que l'auteur plonge dans le pessimisme ; étrangement, l'auteur accuse un usage très limité du point d'exclamation dans la même période. Son usage est intimement lié à la présence de scènes dialoguées. Le meilleur exemple de l'utilisation excédentaire qu'il en fait, se trouve dans Kéraban avec 3000 occurrences.

    «- C'est un peu long, ce jeûne du Ramadan !
    - Comme tous les jeûnes ! »

D'autre part, deux étrangers échangeaient les propos suivants en se promenant devant le café :

    « Ils sont étonnants, ces Turcs ! disait l'un. Vraiment, un voyageur qui viendrait visiter Constantinople pendant cette sorte d'ennuyeux carême, emporterait une triste idée de la capitale de Mahomet II !
    - Bah ! répliquait l'autre, Londres n'est pas plus gai le dimanche ! Si les Turcs jeûnent pendant le jour, ils se dédommagent pendant la nuit, et, au coup de canon qui annoncera le coucher du soleil, avec l'odeur des viandes rôties, le parfum des boissons, la fumée des chibouks et des cigarettes, les rues vont reprendre leur aspect habituel ! »
    Il fallait que ces deux étrangers eussent raison, car, au même moment, le cafetier appelait son garçon et lui criait :
    « Que tout soit prêt ! Dans une heure, les jeûneurs afflueront, et on ne saura à qui (sic.) entendre ! » (Kéraban le têtu, I Partie, Ch. I).

Le point de suspension 

Avec ses 30.316 occurrences, il reste encore un signe de ponctuation assez fréquent chez Verne. Il permet de remplacer ou d'interrompre une partie de l'énoncé ; avec son emploi, nous rentrons aussi dans le domaine de la supposition, le narrateur se réserve ce que le lecteur peut présumer. L'envie d'être explicite, de ne pas créer des ambigüités dans le discours, a fait des points de suspension un signe de faible usage chez Verne jusqu'en 1889. C'est à partir de son roman César Cascabel que les points de suspension montrent un écart positif jusqu'à la fin, exception faite notamment de Frères Kip et Bourses de voyage, tel que nous pouvons le voir dans un extrait de P'tit bonhomme, roman où le signe en question apparaît 1644 fois.

    - Comment voulez-vous que le diable puisse tenir à l'intérieur de cette caisse? fit observer un jeune commis, connu pour ses naïvetés. Il est de grande taille... le diable...
    - S'il n'est pas dedans, il est dehors! riposta une vieille commère. C'est lui qui nous montre le spectacle... (P'tit bonhomme, Ch. II).

Le point d'interrogation

Le point d'interrogation a un total de 28.554 occurrences. Il se montre déficitaire tout au long de la première moitié de la production littéraire de Verne. Voyage au centre de la Terre, Autour de la lune, Hector Servadac et Kéraban le têtu, manifestent un usage important de ce signe, peut-être à cause des dialogues présents. C'est à partir des années 80 que la fréquence d'usage du point d'interrogation s'accroît. S'agit-il d'une période marquée par la réflexion ? D'un besoin du narrateur de s'interroger sur le monde qui l'entoure ? Plus de questions et moins d'affirmations : comme si un effet miroir se laissait voir au moment de comparer la figure du point en contraste avec celle du point d'interrogation. En effet, le point, à la différence du point d'interrogation, se montre excédentaire au début pour décliner à la fin. Kéraban le têtu constitue le bon exemple de texte surchargé de points d'interrogation :

    Mais où sommes-nous en ce moment ? demanda Bruno. Quelle est cette place ? Quel est ce quai ? (Kéraban le têtu, Chap. I)

L'addition de ces quatre séparateurs de phrase va nous donner une idée plus précise du rythme de la phrase. Le calcul se fait en divisant le nombre total de mots du corpus par le cumul de la ponctuation forte. Le résultat chez Verne de 18,71 mots par phrase, se révèle supérieur si nous le comparons à Zola (15,82), Giraudoux (13,62) et Hugo (15) mais inférieur à celui de Rousseau (27,71), de Proust (30,9) ou de Chateaubriand (22,23). La valeur chez Verne se trouve un peu au-dessus de la moyenne de son époque. Quant à la longueur, la phrase vernienne montre un signe d'une certaine contemporanéité. Elle est même plus courte que celle de Le Clézio (21,09).

La ponctuation forte et les genres

Après les calculs, nous avons les résultats suivants selon le genre quant à la longueur de la phrase :

    Mots par phrase dans les nouvelles :    17,52.

    Mots par phrase dans les essais :           23,58.

    Mots par phrase dans les romans :        18,27.

Les nouvelles, et bien évidemment les romans, se montrent assez proches de la moyenne ce qui n'est pas le cas pour les essais dont la longueur de la phrase est encore plus importante que celle de Chateaubriand.

Le point ne manifeste des écarts significatifs ni pour les essais ni pour le nouvelles (voir Figure 3). Par contre, le point d'exclamation se montre clairement excédentaire dans les deux recueils de nouvelles, manifestement dans le premier, Nouvelles_1 (1850), texte qui occupe la deuxième place quant à l'usage du point d'exclamation. Les essais en signalent une utilisation déficitaire. Le point de suspension, régulier tel qu'il se montre, se déclare déficitaire durant la première moitié de carrière, ou plus encore, ce qui inclut les nouvelles et les essais. Le point d'exclamation révèle, dans les nouvelles, des écarts positifs importants, en concordance avec le discours narratif vernien.

Pour résumer, les essais dévoilent des écarts négatifs dans tous les signes de ponctuation forte y compris le point. Ce déficit est compensé par une ponctuation faible assez dense, excepté la virgule. Si l'on attribuait aux signes de ponctuations tels que le point d'interrogation et d'exclamation des valeurs affectives, on pourrait dire que peu d'émotion anime les essais, seule la description compte tel que nous pouvons le constater dans l'histogramme suivant :

La segmentation interne de la phrase

L'ensemble des signes de ponctuation se prête à plusieurs découpages. Certains rassemblent les signes de ponctuation d'après l'importance de la pause qui divise à l'oral les éléments ponctués. D'après certains classements, on parle alors de ponctuation faible, moyenne et forte. En textométrie, on rassemble la ponctuation moyenne (représentée par le point-virgule) à la ponctuation faible. Celle-ci marque une petite pause.

Pour connaître la segmentation interne de la phrase, il est capital d'étudier la distribution des signes faisant partie de la ponctuation faible : la virgule, les deux points, les parenthèses et le point virgule. L'ambigüité du tiret nous a obligé à ne pas le considérer pour l'étude du rythme.

L'addition de ces quatre signes de ponctuation, nous permet de faire le calcul pour connaître la longueur moyenne du segment chez Verne: 11,8 mots par segment, comparé à Hugo dont la moyenne est de 12,53. La segmentation interne nous montre une phrase qui n'est pas lourde et qui reste dans la moyenne de son époque.

Quant à la proportion de signes de ponctuation chez Verne (voir Figure 5) mise en rapport avec d'autres écrivains de son siècle, quelques remarques sont nécessaires. L'usage du point est à peine au-dessus de Proust (24,48%) et au-dessous d'Hugo (32,17%) et Giraudoux (38,96%). Chez Verne, l'exclamation atteint un pourcentage élevé dont la valeur la plus proche est celle d'Hugo (5,43%). L'interrogation est au-dessus de la moyenne, dépassée seulement par Giraudoux (4,24%)). Le discours de Verne se montre extrêmement friand de la virgule ; seuls Zola (60,24%)) et Proust (67,39%)) devancent la proportion de notre auteur. Les deux points gardent une homogénéité avec les valeurs de l'époque si nous mettons en rapport le pourcentage avec des prédécesseurs comme Chateaubriand (6,95%) et Rousseau (3,60%). La même remarque est à faire pour le point-virgule, très recherché par ces deux auteurs dont les valeurs sont très élevées: 12,61%) pour Rousseau et 9,75%) pour Chateaubriand1(Brunet, 1988: 89). La Figure 4 rend compte de la distribution des signes de ponctuation faible:

La virgule

Plus d'un demi millions de virgules sont présentes dans le corpus Verne, ce qui fait de ce signe le plus utilisé par l'écrivain, en moyenne 13 mots par virgule employée. Son effectif représente le double du point final.

Sa distribution est plutôt faible en début de carrière jusqu'en 1871. Avec Pays des Fourrures, Verne rentre dans une période fleurissante pour la virgule, utilisée avec des écarts positifs pendant douze ans, à l'exception des Essais, textes dans lesquels les listes sont plutôt rares et où le signe de ponctuation préféré pour la segmentation interne est le point-virgule. Avec Le Château des Carpathes, la virgule rentre de nouveau dans les écarts négatifs ; parenthèse à faire pour Le Testament d'un excentrique, roman qui semble reprendre l'usage des signes de ponctuation des années 1870. Cet abandon obéit, probablement, au désir de laisser de côté la phrase compliquée et longue et d'aller, par conséquent, à la recherche d'un discours simple. Mais l'abandon se doit notamment au fait que les livres de la période fleurissante pour la virgule contiennent une proportion importante de phrases-listes, des inventaires qui deviennent plutôt rares à partir de 1883.

D'après E. Brunet (1988: 81), une sorte de compensation parait s'établir, chez Hugo, entre la virgule et le point final. Cette comparaison n'est pas tout à fait nette pour Verne mais l'effet miroir entre les deux signes semble reproduire quand même une réciprocité. En effet, lorsqu'un texte est riche en points, il se montre pauvre en virgules (Le Château des Carpathes, Les frères Kip, Bourses de voyage). Ceci obéit au fait que les phrases courtes n'ont pas besoin de segmentation interne. Inversement, beaucoup de textes pauvres en points, semblent compenser cette carence avec les virgules (L'Ile mystérieuse, Hector Servadac, La Jangada, Kéraban le têtu, Deux ans de Vacances, Le Testament d'un excentrique), il s'agit bien évidemment d'une compensation d'usage et non d'une substitution de la fonction. Cet effet se constate dans le premier recueil de nouvelles. Les Essais ne le révèlent pas ; dans ce texte le point-virgule est le signe compensatoire.

Le texte le plus friand de virgules est L'Ile mystérieuse ; celui qui en fait un usage minimal est Voyage au centre de la Terre.

Dans l'extrait suivant, la virgule, apparaît en moyenne, tous les sept mots :

    Or, il n'en était qu'à deux encablures, quand des cris terribles, sortis de quatre poitrines à la fois, retentirent. Le ballon, qui semblait ne plus devoir se relever, venait de refaire encore un bond inattendu, après avoir été frappé d'un formidable coup de mer. Comme s'il eût été délesté subitement d'une nouvelle partie de son poids, il remonta à une hauteur de quinze cents pieds, et là il rencontra une sorte de remous du vent, qui, au lieu de le porter directement à la côte, lui fit suivre une direction presque parallèle. Enfin, deux minutes plus tard, il s'en rapprochait obliquement, et il retombait définitivement sur le sable du rivage, hors de la portée des lames. (L'Île mystérieuse, I partie, Ch. II)

Le point-virgule

Avec ses 30.762 occurrences, il est le deuxième signe de ponctuation faible le plus utilisé chez Verne après la virgule. Son usage se distingue très nettement des autres. De 1850 à 1865, le point-virgule est le séparateur interne par excellence chez notre auteur. À partir de 1865, dans tous les textes à l'exception des Essais, le point virgule est déficitaire, voire très déficitaire. Quant aux nouvelles, alors que pour le premier recueil le signe est remarquablement excédentaire, le bâton du deuxième recueil est, comme le montre la Figure 2, au-dessous du seuil, donc, déficitaire. Cet abandon progressif du point-virgule paraît être commun au XIXe siècle.

Un effet de parallélisme entre la virgule et le point-virgule est évident dès le début jusqu'à Mathias Sandorf. Par la suite, les déficits du point-virgule ne paraissent pas se compenser avec les surplus des virgules. Nouvelles_1, Reculons, Ballon, Hatteras et Essais se trouvent à la tête des textes présentant un excédent de points-virgules. En revanche, Le superbe Orénoque, Sphinx des glaces, Seconde Patrie et Le Testament d'un excentrique en sont les textes les plus déficitaires.

Dans Les aventures du capitaine Hatteras, roman où Verne se montre très attiré par l'usage du point-virgule, le chapitre concernant les préparatifs pour le voyage dans le brick du capitaine homonyme, en expose en grande quantité :

    Après l'installation de la machine à bord, commença l'arrimage des approvisionnements ; et ce ne fut pas peu de chose, car le navire emportait pour six ans de vivres. Ceux-ci consistaient en viande salée et séchée, en poisson fumé, en biscuit et en farine ; des montagnes de café et de thé furent précipitées dans les soutes en avalanches énormes. Richard Shandon présidait à l'aménagement de cette précieuse cargaison en homme qui s'y entend ; tout cela se trouvait casé, étiqueté, numéroté avec un ordre parfait ; on embarqua également une très grande provision de cette préparation indienne nommée pemmican, et qui renferme sous un petit volume beaucoup d'éléments nutritifs (Hatteras, I partie, I chap.)

Les deux points

Les deux points (16.628 occurrences) montrent une distribution plus homogène tout au long de la carrière littéraire de Verne, avec des écarts plutôt négatifs au début et positifs notamment à la fin. L'équilibre se constate par le nombre de textes montrant ces écarts : 15 positifs, 15 négatifs. Dans les nouvelles, les deux points ne vont pas au-delà du seuil du 5, ce qui n'est pas significatif pour les commentaires. Dans Essais les deux points se révèlent très excédentaires, notamment dans Salon de 1857 où la présentation des peintres et la description des tableaux demandent constamment l'usage de ce signe de ponctuation :

    [...] sa marche s'est ralentie, et il est là, fasciné par la puissance plastique de la beauté: ce mouvement du peintre d'Urbin est parfaitement réussi [...] Quelques belles Transtévérines marchent le long du Tibre : l'une d'elles y baigne son enfant et se tient accroupie sur la berge du fleuve ; ses compagnes la considèrent avec intérêt; un homme, un étranger, un artiste, assis non loin, admire et réfléchit; c'est le Poussin, qui trouve sur les bords du Tibre la composition de son Moïse sauvé des eaux; ce sujet est fort ingénieux; M. Benouville est un chercheur d'idées attachantes en peinture: c'est un éloge légitime à donner par ces temps d'indifférence où l'on pense tout sauver par la correction du dessin et la vérité du coloris. (Essais, Salon 1857, deuxième article)

Les textes qui montrent un usage important des deux points sont : Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse, Essais, Sans dessus dessous, Les frères Kip, Maître Antifer, Bourses de voyage et La Chasse au météore, en face de Vingt mille lieues sous les Mers, Aventure de trois Russes et de trois anglais, Le pays des Fourrures, Un capitaine de quinze ans, La Maison à vapeur, Nord contre Sud et Deux ans de Vacances dont l'usage du signe est déficitaire. Avec les deux points, nous sommes en face d'un discours rapporté (d'un dialogue), d'une énumération ou une explication (Brunet E., p. 83), raisons qui nous ramènent aux premiers textes cités dans ce paragraphe.

La parenthèse

Pour le Trésor de la Langue Française (TLF), la parenthèse est un « procédé stylistique consistant à insérer dans le corps de la phrase principale un élément grammaticalement autonome (mot, proposition, phrase...) qui en précise le sens ou introduit une digression » (Pétillon S., 2002, p. 97).

    La parenthèse s'offre comme un refuge et les écrivains avouent souvent que c'est elle qui engage le plus volontiers à l'introspection... Nous sommes ici dans un lieu qui s'énonce comme un espace de retour sur soi, un lieu qui s'offre d'abord à celui qui écrit. Ce lieu constitue un espace clos, un espace qui s'ouvre et qui se ferme. Il est, par sa forme même, par son étendue, dans l'ordre de la linéarité.

    En tant que métaphore, la parenthèse prend naturellement sa place dans le lexique qui exprime le cours du temps et ses discordances. Telle période de la vie pourra être qualifiée de « parenthèse » : cela signifie à la fois qu'elle rompt avec le cours régulier de l'existence et que cette rupture ne prête pas à conséquence : la vie reprend son cours, une fois la parenthèse fermée, « comme si de rien était ». On reconnaît là les traits caractéristiques que prend la parenthèse dans le sens commun : elle est en retrait du cours de la phrase, elle s'y ajoute tout en demeurant suppressible (Pétillon S., p. 84 et 118).

Elle présente un usage limité chez Verne (402 occurrences). Les excédents font leur apparition en début de carrière avec Les Aventures du capitaine Hatteras, se révélant excédentaires dans De la Terre à Lune, Le pays des fourrures, Le Tour du Monde en quatre-vingts jours, Essais et, à la fin, seulement Sphinx des glaces et Les histoires de Jean-Marie Cabidoulin montrent des écarts positifs assez importants.

« L'usage de la parenthèse [...] introduit, dans le corps d'une phrase, un élément qui, à la différence de l'incise, interrompt la construction syntaxique ; il s'agit souvent d'un complément ou d'un ajustement de la pensée » (Kastberg M., 2006, p. 114). Chez Verne, un bon nombre de parenthèses est utilisé pour donner, entre autres, les équivalences non seulement de monnaie étrangère (Le tour du Monde en quatre-vingts jours) mais aussi de température (Le pays des Fourrures), de mesure et de capacité (De la terre à la lune), et de distance (La Maison à vapeur et autres) des différents systèmes employés dans le monde entier ; ou simplement elles servent pour la traduction des mots étrangers (L'Ile mystérieuse) ou la localisation d'un point géographique (Essais), en sachant que ses personnages se promènent partout sur la planète ; la couleur locale devient impérative et s'associe aux mots étrangers. Dans Michel Strogoff, par exemple, les distances sont exprimées en « verstes » (avec l'équivalent en kilomètres entre parenthèses).

Conclusions

En guise de conclusion nous pouvons signaler que la longueur du mot chez Verne paraît s'ajuster au genre traité. Les nouvelles s'accommodent facilement de mots de longueur moyenne ou de mots plutôt longs. Les essais oscillent entre les mots très courts et très longs sans connaître une forte présence des mots de longueur moyenne. Les romans s'attachent à une chronologie qui se caractérise au début par une attirance pour les mots longs et, à la fin, par l'usage excédentaire de mots courts. Une remarque est intéressante à faire : les livres dont le vocabulaire est stimulé par des jargons techniques, ont tendance à être riches en mots longs. A l'inverse, les textes où prédomine le langage familier attirent notamment les mots courts. L'intention de Verne semble claire dès le début : faire de la science sa meilleure alliée, se servir du vocabulaire spécialisé pour donner un caractère réaliste à sa création littéraire. Une fois établie la reconnaissance de l'auteur, le langage technique cède progressivement la place au langage familier et le style devient plus simple. Nous croyons aussi que cette idée se voit appuyée par le fait que la segmentation interne de la phrase chez Verne accuse un abandon de la virgule et du point-virgule dans la période finale de la production romanesque, comme si l'auteur voulait exposer un discours dépourvu de complications stylistiques avec des phrases peut-être plus simples et directes.


1 Nous ne disposons pas d'information pour les points de suspension et pour la parenthèse


Références

Brunet, E. (1988). Le vocabulaire de Victor Hugo. Genève-Paris: Slaktine-Champion.

Brunet, E. (2006). Hyperbase, Manuel de référence. Version standard 6.0. Nice: BCL.

Kastberg, M. (2006). L'écriture de J. M. Le Clézio. Des mots aux thèmes. Paris : Honoré Champion.

Mayaffre, D. (2004). Paroles de président. Jacques Chirac (1995-2003) et le discours présidentiel sous la Ve République. Paris : Honoré Champion.

Pétillon, S. (2002). Les détours de la langue, étude sur la parenthèse et le tiret double, Louvain-Paris : Peeters.


Revista Electrónica Matices en Lenguas Extranjeras, Número 7. ISSN 2011-1177.
Universidad Nacional de Colombia - Facultad de Ciencias Humanas - Departamento de Lenguas
Extranjeras.
Bogotá. http://revistas.unal.edu.co/index.php/male

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Parada, J. G. (2013). Stylistique de la Phrase vernienne sous l’optique de la textométrie. Matices en Lenguas Extranjeras, (7), 1–21. https://revistas.unal.edu.co/index.php/male/article/view/52114

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Parada, J.G. 2013. Stylistique de la Phrase vernienne sous l’optique de la textométrie. Matices en Lenguas Extranjeras. 7 (ene. 2013), 1–21.

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Parada, J. G. Stylistique de la Phrase vernienne sous l’optique de la textométrie. Matices Leng. Extranj. 2013, 1-21.

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PARADA, J. G. Stylistique de la Phrase vernienne sous l’optique de la textométrie. Matices en Lenguas Extranjeras, [S. l.], n. 7, p. 1–21, 2013. Disponível em: https://revistas.unal.edu.co/index.php/male/article/view/52114. Acesso em: 24 abr. 2024.

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Parada, José Gregorio. 2013. «Stylistique de la Phrase vernienne sous l’optique de la textométrie». Matices En Lenguas Extranjeras, n.º 7 (enero):1-21. https://revistas.unal.edu.co/index.php/male/article/view/52114.

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Parada, José Gregorio. «Stylistique de la Phrase vernienne sous l’optique de la textométrie». Matices en Lenguas Extranjeras, no. 7 (enero 1, 2013): 1–21. Accedido abril 24, 2024. https://revistas.unal.edu.co/index.php/male/article/view/52114.

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Parada JG. Stylistique de la Phrase vernienne sous l’optique de la textométrie. Matices Leng. Extranj. [Internet]. 1 de enero de 2013 [citado 24 de abril de 2024];(7):1-21. Disponible en: https://revistas.unal.edu.co/index.php/male/article/view/52114

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