Desde el Jardín de Freud

Indifférencea été la réponse d'une grande partie de la société colombienne aux atrocités de la guerre que nous vivons depuis plus de cinquante ans. Malgré l'ampleur du conflit qui a laissé 220.000 victimes, dont la grande majorité sont des hommes, des femmes et des enfants de la population civile, comme l'a révélé la récente publication du rapport "¡Basta ya! Colombia: Memorias de guerra y dignidad", faites par le Groupe de la mémoire historique. Bien que certaines communautés ont créé de solides liens de solidarité, les voix des victimes ont exprimé leur douleur, non seulement pour les humiliations subies dans la violence, pour les êtres chers perdus, biens fonciers et dépouillés, mais la passivité, l'indolence et la stigmatisation sont les seules réponses reçues d'une société qui semble obstinément tourner le dos à ce qui est arrivé.

Interrogé par cette réalité et ses effets terribles sur tout processus de paix, du Desde Jardin de Freud veut partager avec ses lecteurs et ses collègues la question des nombreuses relations possibles entre l'horreur et de l'indifférence.

Indifférence à l'horreur ne se limite pas au cas de ce conflit: les camps de concentration germés devant les yeux de millions d'Européens qui ne voulaient pas voir quoi que ce soit; Ni ils ont été entendues les voix de milliers de victimes du récent conflit dans les Balkans et est le plus probable se passe aussi bien en Syrie et de nombreux autres conflits en cours.